L'éthique
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L'éthique
L'éthique
Le terrariophile maintient en captivité des animaux. Deux questions éthiques se posent alors :
1. La qualité de vie.
2. La protection de l'environnement.
1 - La qualité de vie.
Le minimum est d'offrir aux animaux que l'on maintient en captivité des conditions leur permettant de vivre en bonne santé. Cela signifie leur offrir :
• La place,
• la lumière,
• la température,
• l'humidité (ou la sécheresse),
• la compagnie (ou la non-compagnie),
• la nourriture,
• l'hygiène,
• éventuellement les soins,
dont ils ont besoin. Si vous ne vous sentez pas capable (par manque de connaissance, par manque de temps ou par manque d'argent) de leur offrir tout cela, NE PRENEZ PAS UN ANIMAL. Il mourra assez vite, ce qui vous fera perdre de l'argent, et lui coûtera la vie. Nos compagnons n'ont pas à payer de leur vie notre propre incompétence.
Pour leur offrir ce dont ils ont besoin, vous devez :
• avoir le budget nécessaire à l'achat des matériels, nourritures, éventuellement médicaments dont ils auront besoins.
• Avoir le temps nécessaire pour vous en occuper (poser vous sérieusement la question avant).
• Avoir les connaissances nécessaires sur les besoins de votre nouvelle acquisition. Pour cela :
o Demandez au vendeur.
o Achetez des livres.
o Consultez les sites internet.
o Essayez toujours de croiser ce que vous dit le vendeur avec une autre source. Beaucoup de vendeurs sont en effet modérément compétents.
Un conseil important. Les Chéloniens (mais aussi les autres reptiles, amphibiens et insectes) ne sont pas des chats ou des chiens. Vous n'obtiendrez pas d'eux l'affection de ceux-ci. Vous avez à faire à des animaux sauvages en captivité. NE LES TOUCHEZ JAMAIS, OU PRESQUE. Cela les stresse toujours gravement, et finirait par les tuer.
RESPECTEZ VOS ANIMAUX. NE LEUR OFFREZ PAS UN MOUROIR.
2 - La protection de l'environnement.
Avoir le plaisir de recréer un bout de nature chez soi ne signifie pas en détruire un ailleurs.
Vous devez être conscient que pour chaque animal capturé vivant longtemps en captivité, une dizaine d'autres, et parfois beaucoup plus, sont morts pour votre plaisir :
• Petits abandonnés par leurs parents capturés (certaines espèces surveillent leurs petits).
• Animaux mourant massivement pendant le transport.
• Animaux mourant chez le détaillant.
• Animaux mourant chez l'acheteur.
On touche là à un phénomène dont les acheteurs sont très peu conscients : les animaux sauvages capturés survivent mal à la captivité, pour plusieurs raisons :
• Les animaux capturés sont souvent plus parasités que ceux reproduits en captivité.
• Ils sont souvent plus porteurs de maladies.
• Ils sont terriblement stressés, ce qui renforce les problèmes sanitaires et le refus de se nourrir (certains amateurs sont obligés de gaver de force leur serpent sauvage toute leur (courte) vie : quelle réussite !).
Fondamentalement, il est à la fois contre-productif et immoral de privilégier les animaux sauvages. Vous avez tout intérêt à privilégier les animaux nés en captivité : pas de destruction de l'environnement, pas de problème d'adaptation à la captivité et moins de problèmes sanitaires.
Les espèces les plus reproduites en captivité sont les Testudo sp, les Trachemys sp et Chrysemys sp, les Sternotherus sp et Kinosternon SP . Privilégiez ces espèces ! Mais des reproductions ont lieu pour la plupart des autres espèces.
Laissez les animaux captifs aux éleveurs chevronnés, qui créent des souches captives ou les renouvellent.
Si vous ne le faites pas, vous devez au moins respecter les lois en vigueur sur la protection de la faune sauvage, en particulier la CITES.
De nombreuses espèces de chéloniens sont menacées à travers le monde par la pollution, la déforestation et l'assèchement des zones humides. Beaucoup de ces espèces sont donc protégées. Respectez la loi, ne contribuez pas aux trafics :
• Les chéloniens français sont tous interdits à la captivité. Tout au plus des animaux venus naturellement dans un bassin de jardin y sont-ils acceptés ou alors de génération F3 si on est titulaire d'un certificat de capacité ou d'un AEA (L'Autorisation d'Elevage d'Agrément.)
• Pour les animaux vendus dans le commerce, vérifiez si un CITES est nécessaire, et si c'est le cas, exigez-le.
CITES est l'acronyme de Convention on International Trade of Endengered Species (convention sur le commerce international des espèces protégées). Certaines espèces sont en vente libre, d'autres sont strictement interdites à la vente, et d'autres, enfin, sont autorisées au commerce, mais avec des permis CITES. Ceux-ci expriment le fait que ce commerce ne menace pas l'espèce (animaux d'élevage, prélèvements limités). Le site de la CITES vous donne le nom des espèces protégées (donc nécessitant un certificat CITES)
Vous pouvez limiter l'impact sur les espaces naturels en reproduisant les animaux que vous hébergez, et en contribuant ainsi à réduire les prélèvements dans la nature (et à couvrir une partie de vos frais, par la vente ou les échanges).
Le terrariophile maintient en captivité des animaux. Deux questions éthiques se posent alors :
1. La qualité de vie.
2. La protection de l'environnement.
1 - La qualité de vie.
Le minimum est d'offrir aux animaux que l'on maintient en captivité des conditions leur permettant de vivre en bonne santé. Cela signifie leur offrir :
• La place,
• la lumière,
• la température,
• l'humidité (ou la sécheresse),
• la compagnie (ou la non-compagnie),
• la nourriture,
• l'hygiène,
• éventuellement les soins,
dont ils ont besoin. Si vous ne vous sentez pas capable (par manque de connaissance, par manque de temps ou par manque d'argent) de leur offrir tout cela, NE PRENEZ PAS UN ANIMAL. Il mourra assez vite, ce qui vous fera perdre de l'argent, et lui coûtera la vie. Nos compagnons n'ont pas à payer de leur vie notre propre incompétence.
Pour leur offrir ce dont ils ont besoin, vous devez :
• avoir le budget nécessaire à l'achat des matériels, nourritures, éventuellement médicaments dont ils auront besoins.
• Avoir le temps nécessaire pour vous en occuper (poser vous sérieusement la question avant).
• Avoir les connaissances nécessaires sur les besoins de votre nouvelle acquisition. Pour cela :
o Demandez au vendeur.
o Achetez des livres.
o Consultez les sites internet.
o Essayez toujours de croiser ce que vous dit le vendeur avec une autre source. Beaucoup de vendeurs sont en effet modérément compétents.
Un conseil important. Les Chéloniens (mais aussi les autres reptiles, amphibiens et insectes) ne sont pas des chats ou des chiens. Vous n'obtiendrez pas d'eux l'affection de ceux-ci. Vous avez à faire à des animaux sauvages en captivité. NE LES TOUCHEZ JAMAIS, OU PRESQUE. Cela les stresse toujours gravement, et finirait par les tuer.
RESPECTEZ VOS ANIMAUX. NE LEUR OFFREZ PAS UN MOUROIR.
2 - La protection de l'environnement.
Avoir le plaisir de recréer un bout de nature chez soi ne signifie pas en détruire un ailleurs.
Vous devez être conscient que pour chaque animal capturé vivant longtemps en captivité, une dizaine d'autres, et parfois beaucoup plus, sont morts pour votre plaisir :
• Petits abandonnés par leurs parents capturés (certaines espèces surveillent leurs petits).
• Animaux mourant massivement pendant le transport.
• Animaux mourant chez le détaillant.
• Animaux mourant chez l'acheteur.
On touche là à un phénomène dont les acheteurs sont très peu conscients : les animaux sauvages capturés survivent mal à la captivité, pour plusieurs raisons :
• Les animaux capturés sont souvent plus parasités que ceux reproduits en captivité.
• Ils sont souvent plus porteurs de maladies.
• Ils sont terriblement stressés, ce qui renforce les problèmes sanitaires et le refus de se nourrir (certains amateurs sont obligés de gaver de force leur serpent sauvage toute leur (courte) vie : quelle réussite !).
Fondamentalement, il est à la fois contre-productif et immoral de privilégier les animaux sauvages. Vous avez tout intérêt à privilégier les animaux nés en captivité : pas de destruction de l'environnement, pas de problème d'adaptation à la captivité et moins de problèmes sanitaires.
Les espèces les plus reproduites en captivité sont les Testudo sp, les Trachemys sp et Chrysemys sp, les Sternotherus sp et Kinosternon SP . Privilégiez ces espèces ! Mais des reproductions ont lieu pour la plupart des autres espèces.
Laissez les animaux captifs aux éleveurs chevronnés, qui créent des souches captives ou les renouvellent.
Si vous ne le faites pas, vous devez au moins respecter les lois en vigueur sur la protection de la faune sauvage, en particulier la CITES.
De nombreuses espèces de chéloniens sont menacées à travers le monde par la pollution, la déforestation et l'assèchement des zones humides. Beaucoup de ces espèces sont donc protégées. Respectez la loi, ne contribuez pas aux trafics :
• Les chéloniens français sont tous interdits à la captivité. Tout au plus des animaux venus naturellement dans un bassin de jardin y sont-ils acceptés ou alors de génération F3 si on est titulaire d'un certificat de capacité ou d'un AEA (L'Autorisation d'Elevage d'Agrément.)
• Pour les animaux vendus dans le commerce, vérifiez si un CITES est nécessaire, et si c'est le cas, exigez-le.
CITES est l'acronyme de Convention on International Trade of Endengered Species (convention sur le commerce international des espèces protégées). Certaines espèces sont en vente libre, d'autres sont strictement interdites à la vente, et d'autres, enfin, sont autorisées au commerce, mais avec des permis CITES. Ceux-ci expriment le fait que ce commerce ne menace pas l'espèce (animaux d'élevage, prélèvements limités). Le site de la CITES vous donne le nom des espèces protégées (donc nécessitant un certificat CITES)
Vous pouvez limiter l'impact sur les espaces naturels en reproduisant les animaux que vous hébergez, et en contribuant ainsi à réduire les prélèvements dans la nature (et à couvrir une partie de vos frais, par la vente ou les échanges).
ElHidalgo, JEAN YVES et Adam uchiha aiment ce message
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