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FICHES TECHNIQUE "Kinosternon subrubrum"

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FICHES TECHNIQUE "Kinosternon subrubrum" Empty FICHES TECHNIQUE "Kinosternon subrubrum"

Message par kinosternum Jeu 19 Jan 2006, 00:39

Nom scientifique : Kinosternon subrubrum (Lacepède, 1788)

Nom commun : Cinosterne rougeâtre, Eastern mud turtle.

Famille : KINOSTERNIDAE.

Sous-famille : Kinosterninae.



1/ Généralité :

La famille des Kinosternidae comprend 4 genres, Claudius, Kinosternon, Staurotypus, et Sternotherus.
Les genres Claudius et Staurotypus présente une forme légèrement différente des genres Kinosternon et Sternotherus, qui elles, sont plus courantes en captivité.
La différence entre kinosternon et Sternotherus se situe essentiellement au niveau du plastron.
Les kinosternon présente une ou plus souvent deux charnières plastral bien visible et fonctionnel alors que les Sternotherus ont un plastron cruciforme avec une seul charnière plastral peu visible et peu fonctionnel.



1/Kinosternon leucostomum leucostomum

FICHES TECHNIQUE "Kinosternon subrubrum" Dsc034120nn

2/Sternotherus carinatus

FICHES TECHNIQUE "Kinosternon subrubrum" Sternotheruscarinatusfemellegm

Ces petites tortues possèdent une glande dite « a musc » qui secrète quand elles ce sentent menacé une odeur nauséabonde (j’en fais souvent les frais).
Les Kinosternidae sont présente uniquement sur le continent Américains, et repartis entre l’Amérique du Nord, centrale, et du Sud.


2/ Caractéristiques du Cinosterne rougeâtre.

On reconnaît trois sous-espèces :

- Kinosternon subrubrum subrubrum (Lacepède, 1788)
- Kinosternon subrubrum hippocrepis (Gray, 1856)
- Kinosternon subrubrum steindachneri (Siebenrock, 1906)

2.1/ Répartition.

Cette espèce est bien répandue dans tout l’est le sud est et le centre des états-unis.
On la retrouve du Connecticut, jusqu'à la Floride, en passant par L’Indiana, le Texas.
On note aussi leur présence dans d’autres états comme le Missouri, l’Illinois, la pointe sud-est du Kansas, l’Oklahoma, l’Arkansas et la Louisiane.

2.2/ Description.

C’est une petite espèce, dépassant rarement les 13 cm. Sa dossière, bien arrondis et lisse, est de couleur brun, gris/noire parfois tirant sur le rouge sombre. Son plastron est lui jaune uniforme ou avec un dégradé brun roux selon les sous-espèce. Sa tête de couleur grise ou noire présente des lignes ou des marbrures jaunes selon les spécimens ou sous-espèce. Les jeunes sont souvent plus colorés, leur plastron tire plus sur l’orangé, et on note la présence de trois carènes dorsale et latérale qui s’estomperont avec l’age.


2.3/ Habitat et mode de vie.

On retrouve cette espèce dans toute les zones aquatiques et humide de sa répartition géographique, ce qui comprend les rivières à court lents, les ruisseaux et fossés, les marécages et bayous, les lacs et étangs, les forets inondés et même dans les eaux saumâtres des estuaires et mangroves. Elles n’hésitent pas après de forte pluies a s’aventuré sur la terre ferme, parfois loin des points d’eau. Elle en profite aussi pour estivé dans des terriers ou des trous qu’elle creuse dans sa repartions la plus au sud.
Ces préférences vont surtout vers les points d’eau riche en végétations aquatiques et a fond meuble et vaseux.
Opportuniste, cette petite tortue n’hésite a ce nourrir de tous ce qu’elle trouve au cours de ces « promenades » journalière. Elle a tout de même une préférence pour les produits carnés mais ne dédaigne pas les végétaux en période de disette. On retrouve dans son alimentation, insectes, crustacés, poissons, amphibiens et leurs œufs, ainsi que les charognes animal.


3/ Elevage en captivité.


3.1/ Installation.

Cette petite tortue peut être élevé en bassin extérieur de type marécageux riche en végétation, mais aussi en aquarium d’intérieur de moyenne dimension. Un volume de 150 litres, est suffisant pour un groupe de 3 à 4 individus. Dans tous les cas, les males sont élevé isolement les uns des autres (risque de combat), et également des femelles. Ces dernières peuvent par contre cohabité sans soucie.
Il est préférable de connaître la sous-espèce élevé afin d’ajusté au mieux les paramètres de maintenance.
De manière générale, on maintient cette espèce à une T° de 24 à 26°C, avec une faible profondeur d’eau (15 à 20 cm maxi). Il est préférable de ne pas utiliser de substrat dans l’aquarium, et d’utiliser une filtration puissante mais avec un rejet modéré afin d’éviter un courrant trop important dans le bac. 1/3 de l’aquarium doit être consacré à la zone sèche, qui peut être une plaque de verre recouverte de gazon synthétique ou de liège, ou un bac remplis de terreau et de sable, qui pourra également servir de bac de ponte, et chauffé à l’aide d’un spot. Les UVB ne sont pas indispensable a cette espèce a partir du moment ou sont alimentation est riche et varié. Pour sont intimité, on peut ajouté dans l’aquarium, des plantes artificiel ainsi que des racines de tourbière, et une écorce de chêne liège en surface.

3.2/ Alimentation.

La Cinosterne rougeâtre accepte quasiment tous les aliments présenté, insectes, crustacés, morceaux de poissons et de viandes, rosée de souris, et même les aliments comme les croquettes pour chat et chien, ainsi que les granulés vendue dans le commerce.
Contrairement a son régime dans la nature, en captivité cette tortue accepte très rarement de consommé des végétaux, mais rien n’empêche l’éleveur de laisser flotter quelques endives dans l’aquarium de temps a autre.

3.3/ Reproduction.

La reproduction de cette espèce est relativement aisé en captivité, a condition de respecter quelques règles et paramètre précis. Il vas de soit, qu’il faut avant tout posséder au minimum un couple ou un trio mature, et être sur de leur origine et sous-espèce. Pour les tortues maintenus a l’année en extérieur, la reproduction sera naturel, mais en installation intérieur il en est autrement.
Il faut avant tout réunir différent paramètres dans l’aquarium, comme disposé d’une zone de ponte qui peut être un bac remplis de terreau et de sable comme cité plus haut, et joué sur les T° et l’éclairage, afin de recrée plus ou moins les saisons, a savoir une période chaude et une période froide ou plus tempéré.
A partir de décembre, on peut commencé a réduire progressivement la T° et l’éclairage, jusqu'à obtenir un T° moyenne de 10 a 12°C, et un éclairage nul. Ensuite, a partir de Février début mars, on opère a l’inverse afin de revenir au T° optimal. A partir de ce moment, on introduit les males dans le bac des femelles, leur séparation le reste l’année a effet de stimuler leur libido au moment des retrouvailles. On pourra alors constaté les accouplements pendant plusieurs semaines.
Environ un à un mois et demis plus tard, la femelle déposera de 2 à 5 œufs dans la zone de ponte ou parfois simplement sur la zone sèche ou même dans l’eau (l’œuf n’est pas mort pour autant, a condition qu’il soit installé dans les 24h dans l’incubateur). Il faut alors récupéré les œufs et les installé en incubateur, (l’incubateur dit au « bain marie » donne de bon résultats) a une T° moyenne de 27 a 28°C, et 80% d’humidité. L’incubation dure environ 80 jours. La femelle peut donner 2 à 3 pontes dans la saison. A leur naissance les jeunes ce maintiennent comme les adultes mais à leurs échelles. Les premiers mois ont peut voir la croissance assez rapide des juvéniles par l’écartement des sutures entre écaille qui deviennent blanc.



4/ Conclusion.

De manière générale, cette espèce est facile à maintenir en captivité, le seul problème rencontré, est que la majorité des spécimens disponible dans le commerce sont issu du milieu naturel donc d’importation. Ce qui incombe souvent des animaux en mauvais état de santé (parasites intestinaux, déshydratation), et qui ont parfois besoin d’une très bonne acclimatation pour la vie en captivité.
Cette espèce n’est pas en voie de disparition dans son milieu mais comme toute espèce, elle subis les activité humaine et la destruction de ses habitat. En France, cette espèce est interdite à la vente et à la détention, sauf pour les titulaires d’un certificat de capacité.


Photos 3, 4, 5 et 6, Kinosternon subrubrum hyppocrepis.

Photo 3 (vue de profil)
FICHES TECHNIQUE "Kinosternon subrubrum" Kinos0031od4ri

Photo 4 (vue de face)
FICHES TECHNIQUE "Kinosternon subrubrum" Kinos0025dc5uy

Photo 5 (vue du plastron)
FICHES TECHNIQUE "Kinosternon subrubrum" Kinos0056uq2yn

Photo 6 (vue de la tête)
FICHES TECHNIQUE "Kinosternon subrubrum" Kinos0064li6ud



Source : Observations personnel, Terralog vol 2 (Holger Vetter), Toutes les tortues du monde (F.Bonin, B.Devaux, A.Dupré).

Auteurs des photos : Photo 1 et 2 Kinosternum, Photo 3,4,5 et 6 Gwen.


Dernière édition par le Lun 03 Avr 2006, 01:43, édité 1 fois

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