Les marchés d'animaux en Chine

Salut,

:( Je vois que peu d’entre vous on lu les textes qui allait avec les photos ... C’est dommage car Diotime, modérateur sur ce forum, a passer un long moment pour tout traduire correctement et permettre à tous de s’informer, en français, sur les VRAIS problèmes du marché des animaux en Chine, et dans le reste de l’Asie.


:idea:
:!: Premièrement, la principale cause de la disparition des espèces dans le monde, loin devant toutes les autres, c’est l’urbanisation, la pollution, l’exploitation des ressources naturelles au dépend des milieux ou vivent ces animaux. C’est l’activité humaine certe, mais de façon indirecte !

Ainsi, l’Asie « sous-developpée » extermine infiniment moins d’espèces que les régions « civilisés » comme l’Europe et les Etats-Unis.
Est-il d’ailleurs nécessaire de vous rappeller que ces pays dit civilisés ont déjà signés et ratifiés de nombreux traités concernant la protection de la nature et les atteintes à l’environnement, sans « jamais » les faire appliquer (notamment le protocole de Kyoto, toujours non-signé par les Etats-Unis).
De plus, ce sont ces pays qui « dirigent » la diplomatie mondiale, alors si tout le monde se permet d’oublier la Nature, c’est principalement du à un manque de volonté diplomatique de faire respecter ces accords et ces conventions.

:!: La capture d’animaux ne représente « rien » par rapport aux consèquences indirectes de la déforestation, de la guerre, de la construction de barrages, de routes, de voie naviguables, de l’aménagement agricole, de la pollution industrielle, de la pollution ménagère et des changements climatiques associés.

:!: A titre d’information, la seconde cause de disparition des espèces sont les catastrophes naturelles.


:idea: Comme c’est expliqué dans le photo-reportage, la capture d’animaux en Asie est principalement destinée à l’alimentation et à la médecine.
De plus, les fermes d’élevages qui existent là bas fournissent principalement ces marchés. Les flots d’animaux que vous voyez arriver dans les animaleries (pelodiscus sinensis entre autres) ne représentent que les déchets de ces fermes d’élevages, ce n’est qu’une minuscule partie de ce qui est produit là bas .
Alors reprendre l’argument éculé de la terrariophilie occidentale comme filière privilégiée des animaux de capture dénote un manque d’information sur la réalité du marché.

:idea: En Chine, et en Asie, la consommation de tortues est réservée aux classes aisées. Les fermes d’élevages vendent leur production très cher, et les captures sont rappatriées sur les marchés des « grandes » villes. Alors l’argument qui invoque la survie des populations les plus pauvres n’est pas vraiment valables non plus, en tout cas en Asie.
Les conventions de protection mondiale prennent en compte les impératifs alimentaires locaux, tribaux ou traditionnels. Cela n’est pas focément bien utilisé par tout le monde ( justification de la chasse de certaines espèces de baleines par certains pays ) mais cela permet légalement aux populations pauvres et dépendantes de certains animaux, de les prélevés pour l’alimentation sans causé de tort à l’espèce.
Ici, le problème est diffèrent.

:idea: Les espèces asiatiques rares sont souvent celles utilisées par la médecine « traditionnelle » chinoise. Mais ce type de remède, ces « traditions séculaires », ne datent en réalité que de moins de 200 ans ! Cette médecine là n’est pas la Médecine traditionnelle millènaire. Ces coutumes d’alimentation et de médecine menant vers les espèces les plus rares, les spécimens les plus sauvages, l’utilisation la plus douloureuse pour l’animal existent depuis moins de 2 siècles. Ce ne sont pas des traditions, au plus un vieil effet de mode tenace et importé.


:idea: Apalone a au moins raison sur un point, c’est que les animaux d’élevages, ou les animaux domestiques, n’entrent pas souvent en compte dans la chaine alimentaire naturelle, et donc dans les problèmes de préservations de l’environnement et de la biodiversité.
:!: Les animaux domestiques sont un problème à considèrer d’un point de vue humain, et c’est justement ce point de vue qui change selon les sociètés considérées. Sur ce point tout les avis divergeront.
:!: Par contre, la protection des espèces sauvages est une question scientifique et philosophique presque universelle qui doit dépasser les a priori culturels. La préservation de la Biodiversité, des réseaux trophiques, des milieux naturels ne posent pas seulement un problème d’éthique comme la maltraitance d’un chien ou la consommation d’animaux d’élevages, mais pose un problème global de survie de la Vie sur Terre.
:idea: Le but n’est pas de faire adopter à tout les pays une « culture occidentale de protection et de sauvegarde »... La dessus nous n’avons pas à nous vanter, comme je l’ai expliqué plus haut.
Le but serait plutôt de rappeler à chacun l’impératif de survie que représente la protection de l’Environnement. Ceci est inclus dans n’importe quelle culture, ça fait appel à l’instinct de survie humain. Le problème de beaucoup de sociétés est justement d’avoir oublié les bases de leurs cultures, ou d’avoir choisi des objectifs à plus courts termes.

:arrow: Le principal facteur qui fait de l’Asie un objectif prioritaire dans la protection de l’Environnement, c’est que ce sont des pays en voie de développement.
L’importance de la population sino-indienne et le fait que ces pays ont la capacité et la volonté de rattrapé un retard d’industrialisation et d’aménagement de plusieurs décénnies, font que les problèmes d’environnement vont se poser de façon très importantes mais sur un temps très court. Or, c’est seulement après 2 siècles d’industrialisation, que l’Occident commence a s’apercevoir des dégats qu’elle a causés...
Nous n’aurons pas ce temps là avec l’Asie.

A bientôt,

je suis d'accord avec toi, mais le debat etais autre. ce que moi personnellement, je voulais faire comprendre a Apalone, c'est que ce n'est pas si facile que ca de prendre des mesures de protection pour certains pays comme la chine.

quand tu precise que ce sont que les classes aisées qui ce permettent d'utiliser les tortues comme met culinaire, je ne suis pas d'accord, car pour exemple, ayant de la famille vietnamienne, je peut te garantir que le braconnage de tortues et autres animaux sauvages les aident bien dans leur quotidien, que ce soit a but alimentaire ou commercial!! (je me doute que ce n'est pas ca qui rarefie les especes, mais sa y contribue)

maintenant, le probleme de l'industrialisation, de la pollution quel quelle soit, la deforestation, l'agriculture et j'en oublie, font effectivement partis des plus gros degats sur la faunes et flores sauvages.

biensur ont aient parfaitement conscient que nous les europeens, ou les americains, ne sommes pas des modeles pour la conservations et la sauvegarde des especes, et comme tu dis on sait bien ratifier des traites ou des convention, mais sa reste de la bureaucratie.


bien evidement le debat n' apas tourner par apport au lien que nous a donner Diotime, mais sur le fait que de voir des tortues entasser comme cela, en a fait bondir plus d'un. et personne n'est aller chercher la cause aussi loin que toi. ceci dit tu a entierement raison. je rejoins ton avis!!

Bonjour,

Je persiste à penser que nous pouvons faire quelque chose, à notre échelle. Elever une tortue n'est pas un acte gratuit et je pense que les éleveurs ont le devoir de s'investir un minimum dans la protection autant que dans l'élevage de leurs tortues.

Cela passe tout d'abord par se regrouper dans les associations existantes pour avoir plus de poids auprès des autorités. Du poids pour quoi faire ? Pour apporter aux autorités notre aide (temps ou argent) et notre connaissance dans la sauvegarde de la biodiversité. Il existe un certain nombre d'ONG internationales actives dans la protection des tortues asiatiques, tels que l'EUFORA, le TSA, l'ESF ou même l'EAZA. Mais ces organismes ne sont rien s'ils n'ont pas le soutient actif de toute la terrariophilie occidentale, regroupée et organisée.

Cela passe aussi par le passage du certificat de capacité pour se régulariser et pouvoir de la sorte exiger légalement que les choses bougent. Pas besoin de nouvelles mesures, il suffirait déjà de demander que les pays européens respectent et appliquent le règlement CE, à commencer par la France.

Cela passe aussi par la constitution de groupes d'élevages européens, pour l'étude des espèces et la conservation "très long terme" des lignées captives européennes. Les fameux Studbook.

Tout ça n'a l'air que d'une goutte d'eau par rapport à ce qu'il se passe en Chine aujourd'hui, mais comme on peut le lire dans le photo-reportage les autorités chinoises n'autorisent pas tout. Elles se battent avec leurs moyens pour le respect des règles nationales et internationales (CITES). Et nous pouvons les aider à notre échelle.

xièxie ("merci" en Chinois )

voila une autre page
http://www.chelonia.org/Articles/China/china18brusskies_fr.htm

je suis deja aller sur le marche de honk kong il y a 4 ans, et vraiment rien a dire sur la maintenance, j ai trouver ca rela tivement bien entretenu, et la je crois que l on peu souvent plus critiquer nos animaleries francaises, alors une fois de plus on ne voit que ce que l on veut voir!!

a mediter, bien sur je trouve deplorable certaines photos du site evoque

tout a fait, il est vrai qu'on se base sur des photos et des articles, mais il doit y avoir du vrai quans meme. mais c'est vrai qu'il est mieu de constater par soit meme de visu.

Veuillez m'excuser pour mon intervention. Pour ma part je ne suis pas allé en Chine constater la situation des animaux dans les différents marchés.

Cependant je ne pense pas qu'une simple visite-vacances permette de faire un état des lieux, aussi bien que celui qui a été réalisé dans le photo reportage publié sur chelonia.org. Les personnes qui ont réalisé ce reportage (steve Battke et jason Newsted) sont très compétentes et je ne me permettrais pas de mettre en doute leurs explications justifiées et motivées. Ce ne sont pas des "écolo" enragés par la vente d'animaux.

Ils ONT constaté la destruction progressive des habitats et des espèces chinoises sur plusieurs décennies et ils rendent compte de leur forte expérience en la matière, en s'appuyant sur les chiffres et les actions des autorités et des ONG actives sur place.

A mon avis Man tu as vu uniquement ce qu'on voulait te laisser voir. C'est là tout l'art d'un reportage "journalistique" d'arriver à passer derrière le rideau de la scène pour enfin voir ce qu'il s'y trame.

Un photo-reportage sur les animaleries françaises serait en effet le bienvenu ! Il permettrait surement d'ouvrir les yeux de l'administration qui autorise par les permis CITES l'importation et la vente de très nombreuses espèces de manière invraisemblable au grand public.

Man ton intervention était juste histoire de critiquer ? ou bien est ce que tu serais intéressé pour le réaliser et participer ainsi à ton échelle à la protection des chéloniens ?